LA GUERRE SECRÈTE CONTRE LES PEUPLES part 07

 Lee Harvey Oswald, l’assassin présumé de JFK, était plus

impliqué dans des programmes de la CIA que ce que le public a

été amené à croire. Il a été abattu moins de quarante-huit

heures après son arrestation, avant même un début

d’instruction judiciaire, par Jack Ruby, qui n’aura pas

beaucoup plus de chance puisqu’il mourra d’un cancer

généralisé quatre ans après, juste au moment où il allait

pouvoir bénéficier de l’ouverture d’un nouveau procès !

Personne n’oubliera de par le monde le 11 septembre 2001.

Aucun survivant parmi les terroristes, aucun autre son de

cloche pouvant distraire des conclusions officielles, et énorme

tour de vis donné à toutes les libertés publiques, censure,

Delta programming.

médias mis au pas, méchantes mesures de flicage appliquées

partout au nom de « la lutte contre le terrorisme » que seul un

événement d’une telle horreur, ayant choqué tous les cerveaux

de la planète, pouvait permettre d’imposer au monde entier

sans que personne ne moufte.

Et , la tuerie à et à l’Hyper

Cacher de Vincennes. Je ne relèverai pas les incohérences qui

se sont succédées et dont tout le monde a entendu parler... je

dirai simplement que, là aussi, les frères Kouachi décident de

sortir en tirant à tout-va à la Kalachnikov sur les forces de

l’ordre... ce qui est une forme de suicide ! Tandis que, le soir

même de la tuerie, le commissaire Helric Fredou, appelé à se

rendre à 23 h 30 au commissariat de Limoges pour y rédiger

un rapport sur les relations entre la famille Bougrab et

Stéphane Charbonnier (dit Charb, l’un des caricaturistes

assassinés), ne l’aurait pas rédigé et se serait suicidé sur son

lieu de travail vers 1 heure du matin le 8 janvier, avec son

arme de service. Lui aussi était « en situation de , une

cellule de soutien psychologique a été mise en place au sein du

commissariat»... et patati et patata... Mais qu’a donc découvert

le commissaire Fredou dans le cadre de son enquête qui aurait

pu provoquer son étrange suicide ? Ce qui prouve qu’il y a

mammouth sous taupinière, c’est qu’alors que tous les médias

français restaient mobilisés, en direct, nuit et jour, suivant les

forces d’intervention avec leurs micros jusque dans les toilettes

pour nous dire que finalement, il ne se passait rien... la mort

de l’un des principaux enquêteurs du dossier a été

complètement passée sous silence !

Encore et toujours décrite par Naomi

Klein il y a des années. Mais ne dit-on pas qu’il faut chercher à

qui profite le crime ? Terrorisme et pandémies sont les deux

last but not least Charlie Hebdo

burn out

La Stratégie du choc

mamelles du système, de ce régime de l’état d’urgence que l’on

nous impose pour supprimer une à une toutes nos libertés.

Mais le plus terrifiant, c’est l’idée qu’ils puissent interférer

avec la conscience humaine, court-circuiter notre volonté et

notre liberté, jusqu’à celle de penser, quelque chose que même

Dieu, dans la plupart des religions, ne fait pas... Ce pouvoir est

maintenant entre les mains de quelques hommes qui ne nous

reconnaissent aucun droit. Est-ce qu’ils devraient s’en servir ?

Non.

Est-ce que l’on nous demande notre avis ? Non. Toutes les

décisions sont prises selon le principe de dissimulationmanipulation par ceux qui nous gouvernent, encore une fois en

violation totale de notre Constitution et du Code de Nuremberg.

Il serait temps pour nous de comprendre ce qui se passe

avant qu’il ne soit trop tard, sinon les prochaines générations

vont être des robots biologiques et n’auront pas leur mot à dire.

On pourra tout changer : ce qu’ils aiment, ce qu’ils détestent,

leurs capacités sexuelles, les relations qu’ils doivent avoir, les

pousser au suicide... C’est juste une question de fréquence !

CHAPITRE III

LES AUTRES OUTILS

DU GÉNOCIDE

LE DANGER DES ONDES SUR L’ADN

Le signal HAARP a été étudié par Jerry Smith, un radioamateur

californien et auteur de

[270] publié en 1998. Dans le calme de la nuit, il a

relevé que « la porteuse du signal était de 3,39 MHz, et d’une

durée de 6,25 secondes terminée régulièrement par une

amplitude en fréquence 0,9 à 10 MHz. Le signal d’émission est

espacé ensuite par une pause de 15 à 30 secondes. » Le bruit

du signal de HAARP serait semblable « à celui d’un chalumeau

à souder », ou du son produit lors de l’effet de « neige » sur un

téléviseur déréglé... Nenki informe que ce signal, comme toute

la bande HF (3 MHz jusqu’à 29,9 MHz) est réservé (au Canada

en tout cas) aux signaux horaires du Conseil national de

recherche. Il est donc difficile pour ce dernier d’ignorer HAARP,

puisque sa fréquence est en plein dans la bande qui leur est

réservée en exclusivité. 3,39 MHz, c’est donc du HF ; situé dans

les hyper-aigus, ce signal est inaudible pour nous mais détecté,

amplifié et restitué au moyen d’un haut-parleur, il fait, paraîtil, penser au bruit de fond de l’Océan ; la capacité d’émission

du réseau HAARP dans la bande ELF étant « onze millions de

fois plus faible que le bruit de fond naturel atmosphérique. »

HAARP: The Ultimate Weapon of the

Conspiracy

Cependant, « la magnétite que recèle le cerveau de l’être

humain, de même que le fer contenu dans son organisme, vibre

aux moindres modifications du champ magnétique terrestre, ou

électromagnétique généré par les lignes de transports

électriques et les émissions radio de toutes sortes. L’être

humain, même à l’état inconscient, est donc sensible au signal

infime de HAARP, dont les émissions se succèdent

régulièrement[271]. »

Or, de nombreuses études menées du 1er février 2000 au 31

mai 2004, et publiées en novembre 2004 sous le nom de

[272], coordonnées par le professeur Franz

Adlkofer, démontrent « qu’une exposition chronique de très

faible intensité aux champs électromagnétiques [...] provoque

des ruptures simples et doubles de brins d’ADN dans les

cellules humaines ».

L’hélice d’ADN est d’ailleurs comparable à une (fil

conducteur enroulé), susceptible d’entrer en résonance avec

une onde ou une énergie, qui peut provoquer la destruction du

code génétique par mutation[273].

D’autres travaux de ce rapport postulent que des champs

électromagnétiques complexes déterminent l’organisation de

tous les systèmes biologiques. Fondamentalement, nous

sommes des êtres électromagnétiques plutôt que chimiques.

Les perturbations des champs de l’environnement peuvent

induire des changements dans les organismes que ces champs

informent, affectant notre état bio-dynamique (Miller et Miller).

Popp et Chang, en 1998, démontrent à leur tour que « les

propriétés de conjugaison de phase de l’ADN leur confèrent un

fonctionnement d’antenne multimode, modifiant leurs fonctions

selon les champs de signaux environnants... »

Rapport Reflex

self

Beal, en 1996, suggère lui aussi, que les cristaux liquides du

corps humain (qui sont des éléments intrinsèques des

membranes cellulaires, ADN, ventricules cervicaux) agissent

comme des mécanismes de détection, d’amplification et de

mémorisation pour les schémas ELF EM de l’environnement.

On sait que la structure propre et l’organisation des tissus

vivants sont gouvernées par la molécule clé qu’est l’ADN, et il

est clair qu’elle a aussi ses fréquences de résonance et de

modulation, ce dont les experts refusent de parler...

Ce n’est pas le cas de Jean-Pierre Petit ni de Luc Montagnier.

Le premier commente le rapport de Luc Mampaey du GRIP,

, page 69 : « De toute

manière, les sous-marins ne se bousculent pas et, là où ils

sont, on ne voit pas quel impact pourrait avoir sur notre santé

les ondes qui leur sont destinées. » Il corrige : « Je crois qu’il

commet là une erreur, car le vivant est particulièrement

sensible aux hautes fréquences modulées en très basses

fréquences car les molécules ultra-longues comme l’ADN et

l’ARN qu’il contient décodent ces basses fréquences et

résonnent. Il y a des décennies que l’on sait que l’ADN est

quatre cents fois plus absorbant que l’eau pour de tels

effecteurs.

Ainsi, les ondes utilisées pour communiquer si innocemment

avec les sous-marins en plongée pourraient avoir un impact

absolument imprévisible et incontrôlable sur tous les êtres

vivants, qu’ils vivent dans la mer, en surface ou au-dessus,

ou... n’importe où. Les conséquences ? Des mutations

génétiques imprévues concernant éventuellement des virus.

Pas mal de gens croient que le rétrovirus du SIDA aurait été

créé lors d’une manipulation génétique fondée sur ce genre de

technique. D’autres suggèrent que ces maladies, affectant le

Le

programme HAARP, sciences ou désastre

système d’orientation des cétacés qui les fait s’échouer par

troupeaux entiers sur les côtes, pourraient être une

conséquence de ces intéressantes expériences de physique[274].

»

Le Dr Klinghardt explique également que les champs

électromagnétiques (CEM) ouvrent la barrière

hématoencéphalique, ainsi les toxines, agents pathogènes et les

métaux lourds présents dans la circulation sanguine entrent

plus facilement dans le cerveau, avec des conséquences graves.

Ce spécialiste suisse a cultivé des moisissures sous une

moustiquaire faisant cage de Faraday et il a mesuré combien

de mycotoxines ces moisissures produisaient chaque jour.

Puis, il a sorti les moisissures et les a exposées aux radiations

électromagnétiques ambiantes du téléphone portable dans son

laboratoire. Les moisissures ont immédiatement fait sortir des

mycotoxines pour se protéger et la production de biotoxines a

augmenté plus de six cents fois.

Cette expérience a été le déclic pour le Dr Klinghardt, qui en

conclut que si quelqu’un est porteur de microbes indésirables,

même s’il se porte bien, si vous l’exposez à une quantité

importante de champs électromagnétiques, soudain les

microbes se croient attaqués et répondent en produisant plus

de biotoxines et en se multipliant pour assurer leur survie.

Quand on réalise que depuis vingt ans, nous sommes

exposés à toutes sortes de radiations, ne serait-ce qu’avec la

téléphonie mobile, les appareils Wi-Fi présents partout dans

notre quotidien, cela pourrait expliquer la virulence de la

bactérie (maladie de Lyme) ou par exemple la

recrudescence de la tuberculose dans certains endroits de

France, et même certaines grippes que l’on traîne parfois des

Borrelia

semaines sans arriver à s’en débarrasser.

Les radiations interrompent aussi les communications à

l’intérieur de la membrane cellulaire, entre les groupes de

cellules et notre ADN ; et il a été prouvé que l’exposition du

fœtus à des radiations émises par des téléphones portables

affecte un grand nombre de ses gènes, exactement les mêmes

qui sont affectés chez les enfants autistes.

Le Dr Klinghardt postule donc « que les combinaisons des

infections virales, des infections bactériennes, de la maladie de

Lyme de la mère avec l’exposition aux champs

électromagnétiques explique l’avalanche des désordres du

développement neurologique des enfants ». Il est donc

primordial que la femme soit testée même avant d’être enceinte

pour savoir si elle a la maladie de Lyme et doit suivre un

traitement tout au long de sa grossesse. Mais, surtout si vous

attendez un enfant, tenez-vous loin des ondes[275].

De leur côté, le professeur Luc Montagnier[276] et ses

collaborateurs rapportent avoir observé que « les basses

fréquences du bruit électromagnétique ambiant déclenchent

l’émission d’ondes électromagnétiques de basse fréquence par

l’ADN des virus et bactéries présents dans le corps humain et

la capacité de ces ondes à organiser des nucléotides (le matériel

de base de l’ADN) en un nouvel ADN bactérien, par le biais de

structures particulières de l’eau. »

Tout a démarré il y a dix ans, quand Luc Montagnier se mit à

observer l’étrange comportement d’une petite bactérie,

, que l’on trouve souvent en compagnie du

VIH mais qui est impliquée dans un grand nombre de maladies

humaines. Comme lui, il dévore les lymphocytes - ou globules

blancs - du sang humain et est résistant à beaucoup

Mycoplasma pirum

d’antibiotiques.

En filtrant une culture de lymphocytes infectés par la

bactérie, Montagnier arriva à obtenir un liquide absolument

stérile dans lequel il ne restait aucune trace de la bactérie.

Cependant, « lorsque ce filtrat [stérile] est incubé avec des

lymphocytes humains (dont on a constaté auparavant qu’ils

n’étaient pas infectés par le ), la présence du

avec toutes ces caractéristiques fut régulièrement

constatée » ! Et des dilutions de plus en plus grandes de ce

filtrat avec de l’eau pure gardent les mêmes propriétés. Ces

recherches font suite aux travaux et aux découvertes de

Benveniste[277] sur la mémoire de l’eau, qui datent d’une

trentaine d’années maintenant.

Montagnier démontra ensuite que chaque filtrat dilué

émettait non seulement sa propre fréquence, mais aussi que

les différentes dilutions d’un même filtrat pouvaient « se parler

» entre elles. Ce qui, paraît-il, fit dire à Montagnier que le

téléphone portable fut inventé bien avant les hommes !

En résumé, les structures de l’eau gardent la mémoire des

séquences d’ADN des virus et des bactéries.

La stimulation par des ondes électromagnétiques de basses

fréquences (autour de 7 Hz) est essentielle pour les voir

réapparaître ; elles peuvent être d’origine naturelle, puisque la «

Résonance de Schumann » formée par la cavité de la surface de

la Terre et de l’ionosphère commencent à 7,83 Hz, ou produites

en laboratoire.

L’interaction complexe entre le rayonnement émis par des

formes de vie, le rayonnement atmosphérique et le

rayonnement cosmique mis en évidence par Montagnier a

sûrement des implications révolutionnaires pour la biologie et

mycoplasma

mycoplasma

notre façon de nous soigner ; rien d’étonnant donc à ce que les

labos ne lui fassent pas un pont d’or pour soutenir ses

recherches ! Par contre, cela renvoie à ce que racontait Barrie

Trower qui, en visite dans un pays étranger, avait été approché

par un homme pour le conduire auprès de quelqu’un qui

voulait le rencontrer.

Il raconte : « Alors, ils m’ont fait monter à l’arrière d’une

grosse voiture noire, et ils m’ont emmené dans le noir, en

dessous d’un énorme bâtiment. Et j’ai soudainement pensé :

“Attends un peu... si ça se trouve, ils vont te tirer une balle

dans la tête.” J’étais mal à l’aise. Mais quelqu’un m’a fait sortir,

m’a emmené dans une pièce, et m’a dit : “Je suis un

scientifique international, et quelque chose m’inquiète

énormément. Je dois en parler à quelqu’un qui peut prévenir le

monde entier.” »

Ce scientifique lui a alors exposé comment on pouvait

maintenant modifier génétiquement des bactéries et des virus

et laisser des bactéries ou des levures dans le sol des centaines

d’années, dans un stade de dormance. Comment, avec une

fréquence donnée, elles peuvent être « régénérées » au moment

choisi...

Pas besoin de beaucoup de perspicacité pour voir où cela

nous mène. Les virus ne sont ni morts ni vivants. Ils vivent

dans des hôtes... Il suffit de mettre un virus dans une bactérie

dormante qui peut être ramenée à la vie, d’aller la répandre au

cours d’un voyage anonyme dans un endroit discret dans le

pays qui présente un intérêt, de revenir chez soi, et d’attendre

le temps que l’on a décidé, un an, cent ans, ou deux heures...

Après, au moment opportun, tout ce qu’il y a à faire est

d’utiliser HAARP, ou un système semblable, pour envoyer une

certaine fréquence micro-ondes qui va se refléter dans

l’ionosphère et cibler ce pays, cet endroit... Et le virus reviendra

à la vie car son hôte est revenu à la vie. Il peut s’agir d’un virus

qui va décimer les cultures, le cheptel ou les habitants. Voilà

où nous en sommes !

Marc Filterman souligne qu’on peut faire la même chose avec

de la nourriture. Rien n’empêche d’introduire dans des

matières premières « un marqueur qui pourrait se transformer

en une arme chimique dont la nocivité serait déclenchée par

l’exposition à une onde radioélectrique ou un champ

électromagnétique spécifique provenant d’un radar, y compris

satellite. Dans les années soixante, le LSD25 avait été étudié

aux États-Unis dans ce but. »

Et Trower confirme : « Nous sommes dans une nouvelle

Guerre froide. C’est pourquoi les pays développent ces choses,

je veux dire, les développent vraiment. Et c’est pourquoi nous

avons tous ces émetteurs micro-ondes (antennes-relais) qui

apparaissent un peu partout. Quelqu’un, s’il le souhaite,

pourrait les utiliser à d’autres fins que la téléphonie. Le

système est en place et il est fonctionnel. »

EFFET BIOLOGIQUE DE L’EXPOSITION AUX MICRO-ONDES

Quiconque installe le Wi-Fi dans une école devrait être

enfermé à vie...

Ils ne sont pas dignes de fouler le sol de cette planète.

Barrie TROWER

Matti Niemelä, ex-directeur de technologie chez Nokia[278], a été

engagé par la firme en 1997, et en dix ans, ce jeune surdoué

est devenu le directeur technologique de Nokia et a participé au

développement des premiers téléphones portables dans le

monde, des clés USB et des connexions WLAN/Wi-Fi.

À quarante-quatre ans, sa vie était comme un beau roman

quand il est tombé gravement malade à cause des

rayonnements et que lui a été diagnostiqué une sclérose en

plaques. Certaines études indiquent que les rayonnements

peuvent accroître le risque de développement de cette maladie

et Niemelä se déplaçait dans le monde entier avec un téléphone

à la main.

En 2007, sa carrière s’est arrêtée brutalement, sa santé

s’étant tellement détériorée qu’il n’était plus capable de se

déplacer qu’avec l’aide d’un déambulateur. Niemelä refuse

d’utiliser un fauteuil roulant.

« L’ironie dans tout ça, c’est que je ne peux plus utiliser les

appareils que j’ai développés », dit-il, nostalgique.

Une journaliste du [279] raconte qu’au cours

d’une de Steve Jobs en 2010, elle lui avait demandé,

essayant de créer un lien : « Alors, vos enfants doivent adorer

cet iPad ? » « Ils ne s’en sont jamais servi, répondit-il, à la

New York Times

interview

maison, nous limitons l’usage des nouvelles technologies chez

nos enfants ! » La journaliste en est restée sidérée ! Il est vrai

qu’on s’imagine comme elle la maison de ces gens-là avec des

écrans tactiles dernier cri, immenses, recouvrant les murs, « la

table de la salle à manger carrelée en iPads et des iPods offerts

aux invités comme des chocolats sur l’oreiller » !

Et l’on se rend compte que les enfants de grands patrons des

sociétés high-tech n’ont pas le droit d’utiliser des tablettes ou

des ordinateurs, ou de façon strictement limitée le weekend et,

en tout cas, bannissant tout gadget électronique les veilles

d’école.

Ainsi, Chris Anderson, ancien rédacteur en chef du magazine

spécialisé et actuel directeur exécutif d’une firme

fabriquant des drones, limite le temps d’utilisation et pratique

le contrôle parental pour tous les appareils électroniques de sa

maison. À tel point que ses enfants les accusent, lui et sa

femme, « d’être des fascistes bien trop inquiets au sujet de la

technologie alors qu’aucun de leurs copains n’ont les mêmes

règles chez eux. » « C’est parce que nous connaissons

personnellement les dangers de la technologie », explique Chris

Anderson au , « je les ai vus sur moi, je ne veux

pas que cela arrive à mes enfants ».

Alex Constantinople, chef exécutif chez OutCast, une agence

de marketing spécialisée dans les nouvelles technologies, confie

que son plus jeune fils de cinq ans n’est pas autorisé à se

servir d’appareils électroniques pendant la semaine, et ses

deux fils de dix et treize ans n’ont droit qu’à trente minutes par

jour.

Quant à Evan Williams, l’un des fondateurs de Twitter,

Blogger et Medium, à la place des iPads, ses deux jeunes

Wired

New York Times

garçons ont... « des centaines de livres qu’ils peuvent lire quand

ils veulent » !

Certains de ces parents autorisent toutefois leurs adolescents

à utiliser ordinateurs et tablettes pour des activités créatives

comme la programmation informatique ou le montage vidéo,

rapporte le quotidien américain.

Mais plusieurs dirigeants de Google, Yahoo, Apple ou encore

eBay, sont encore plus stricts et, non contents d’interdire les

écrans à la maison, placent leurs enfants dans des écoles

antitechnologie dotées de tableaux noirs, de craies et de livres.

En novembre 2011, le évoquait aussi le cas

de l’établissement Waldorf, en Californie, où les élèves

n’apprennent à maîtriser Google qu’à partir de la 4e.

Pendant que la plupart des parents laissent leurs enfants

baigner dans les tablettes, et ordinateurs

connectés en Wi-Fi, jour et nuit... Est-ce que ces dirigeants

high-tech sauraient quelque chose que nous ne savons pas ?

Pourquoi ne nous le dit-on pas ?

Parce que dès que l’on ne se contente plus de leurs paroles

d’évangile : « allez-y, consommez, tout va bien », dès que l’on

pousse un peu les recherches, ce que l’on apprend est tout à

fait terrible : un enfant normal qui utilise pendant seulement

deux minutes un téléphone portable voit ses ondes cérébrales

modifiées pendant deux heures, assure le spécialiste Barrie

Trower. Ça a été démontré et ça a été publié, mais vraiment

très discrètement ! Durant ces deux heures, le cerveau de

l’enfant ne fonctionne pas normalement, ce qui peut se traduire

par différents effets. Si c’est avant ou pendant l’école, on

observe un manque de concentration, une hyperactivité, un

mauvais comportement, qui s’estompera progressivement en

New York Times[280]

smartphones

deux heures.

Par contre, si l’enfant téléphone régulièrement, son cerveau

sera influencé en permanence. De même qu’utiliser des microondes juste avant de dormir perturbera totalement son

sommeil. « Je crois avoir vu deux cents écoles en Europe où un

émetteur a été installé dans la cour de récréation ou juste à

côté, et où des leucémies sont apparues. Il y a eu des

procédures de mises en accusation au Parlement, parce que

dix-huit enfants je crois, qui n’avaient pas onze ans, avaient

développé des leucémies près d’un émetteur. »

Si les cancers chez les enfants atteignent des proportions

épidémiques, il nous avertit qu’une grande partie d’entre eux

est à imputer aux portables, tablettes, aux matériels en tous

genres connectés en Wi-Fi et aux antennes relais. Simplement,

aucune étude n’est faite par les autorités européennes puisque

le mot d’ordre officiel est, comme d’habitude, qu’il n’y a aucun

danger. Mais Trower persiste, dévoilant qu’en Chine, il y a eu

une augmentation de 3 000 % des cas de cancer de la glande

parotide. Celle-ci se trouve sur le côté du visage, là où l’on tient

son portable. Il y a aussi des cancers de l’œil, et bien sûr, des

tumeurs du cerveau. Il y en a un nombre incroyable. Il dit avoir

lu dans un rapport « qu’au Canada, les officiels sont si inquiets

du nombre de tumeurs du cerveau qu’ils ont rediagnostiqué dix

mille tumeurs cérébrales pour les faire passer pour des cancers

du système endocrinien, afin qu’elles n’apparaissent pas dans

les statistiques ».

Et il s’insurge violemment contre ce qui se passe dans les

écoles : « Le Wi-Fi est une thalidomide en devenir, qui s’en

soucie ? Quand on sait les problèmes génétiques auxquels les

parents vont devoir faire face, leur inquiétude chaque seconde

de chaque jour de voir leurs descendants malades. Ces travaux

sont publiés... C’est ce que j’appelle de l’ignorance

intentionnelle. »

Pour décrire clairement la situation, il explique : « Imaginez

votre sœur, votre fille, une jeune élève de quinze ans, les 400

000 ovules dans ses ovaires sont présents dès sa naissance, ils

sont dix fois plus sensibles aux radiations que tous les autres

ADN du corps et l’on ne nous dit rien. Donc, elle a ce matériel

génétique très sensible en elle qui va constituer ses enfants et

elle l’irradie constamment parce que les Wi-Fi sont des

transmetteurs comme les routeurs et la à côté d’elle. De

même, quand une femme est enceinte, et avant même qu’elle le

sache, l’embryon à l’intérieur n’a aucune protection contre les

ondes pendant les cent premiers jours, moment où se forment

les 400000 ovocytes de son propre matériel génétique. Ils sont

soumis à un risque maximal, c’est-à-dire que le Wi-Fi

endommage l’ADN des ovocytes de toute la descendance des

femmes. Le plus grand risque est pour nos petits-enfants... »

Effectivement, on voit déjà apparaître ces conclusions dans

des études faites sur les animaux parce qu’ils ont des cycles de

reproduction bien plus courts que les humains. Tout comme

cela a été consigné dans des documents sur des femmes

irradiées pendant la guerre.

Et ce que l’on risque avec le Wi-Fi dans les écoles - si vous

l’avez déjà supprimé chez vous - c’est, ni plus ni moins, que la

génération future de toutes les petites filles soit génétiquement

endommagée. « Mais le pire, c’est que cet ADN particulier, cet

ADN des mitochondries à l’intérieur de vous, vous pouvez

suivre sa trace inchangée dans votre mère, votre grand-mère,

sa mère, sa grand-mère en remontant jusqu’au tout début,

vous pouvez retrouver la marque de vos ancêtres et... cela a été

changé chez votre enfant ; ce qui veut dire que si vous

box

l’endommagez, toute sa lignée future le sera aussi... Vous

condamnez la future génération de chaque enfant jusqu’à ce

qu’il n’y ait plus de lignée féminine dans votre famille[281]. »

Ce qui est franchement dégoûtant, c’est que non seulement

tout ceci était connu et documenté bien avant que nos enfants

soient exposés au Wi-Fi mais ses dangereux effets biologiques

ont été délibérément cachés au public -comme ils le sont

encore - pour protéger les profits de l’industrie. Confirmés

pourtant par plus de 2000 références dans le document de

l’Institut de Recherche Médicale Navale intitulé : « Bibliography

of Reported Biological Phenomena (Effects) and Clinical

Manifestations Attributed to Microwave and Radio-Frequency

Radiation » (Bibliographie des phénomènes (effets) biologiques

signalés et des manifestations attribuées aux micro-ondes et

au Rayonnement Radio-Fréquence)[282], publié dès 1971.

Trower indique : « Je travaillais à l’époque et un document

émanant des États-Unis conseillait à tous les

gouvernements occidentaux de régler une norme de temps

d’exposition qui serait profitable aux industries concernées et

qui les protégerait des procès. La norme de temps d’exposition

choisie était si élevée qu’il était impossible d’intenter un procès

aux sociétés en utilisant ce document. Ce mémo est toujours

d’actualité et sert de référence[283]. »

En 1973, l’accord N° 05-609-04 du Colloque international de

l’OMS,

, a lui aussi mis l’accent dans

ses 350 pages sur les effets biologiques et la surmortalité dus

aux radiofréquences micro-ondes. Il expose dans la section 28

les problèmes liés à la reproduction décrits plus hauts.

top

secret

Biological Effects and Health Hazards of Microwave

Radiation (Des effets biologiques et des dangers pour la santé

des radiations micro-ondes)[284]

Mais ce document a été classé et son contenu

retenu par l’OMS et l’ICNIRP[285].

Eldon Byrd, un scientifique du Centre naval des armes de

surface de l’US Navy, lors d’une de ses conférences de 1986 sur

les effets des micro-ondes, affirme : « [...] nous pouvons altérer

la conduite des cellules, les tissus [...] multiplier par six la

mortalité du fœtus et les malformations congénitales[286]. »

Même l’industrie des télécommunications mobiles a effectué

une étude scientifique[287] sur son propre produit, qui dit

clairement dans la section 7 : « [...] on peut en conclure que les

champs électromagnétiques, avec les fréquences des

télécommunications mobiles, jouent un rôle dans le

développement du cancer [...] endommagent directement l’ADN

autant quelles influencent la synthèse de l’ADN et son

mécanisme de réparation [...] »

On sait que la reproduction des chaînes d’ADN s’effectue par

division cellulaire. Si l’on émet à ce moment précis un élément

perturbateur comme un champ électromagnétique, on obtient

des anomalies génétiques, comme des tumeurs cancéreuses.

Mirko Beljanski avait justement mis en évidence un

changement de conformation de l’ADN (la déstabilisation

progressive et cumulative de l’ADN cellulaire), sous l’effet des

cancérogènes et polluants, déstabilisation qui conduit à la

première étape de la cancérisation de la cellule.

À la suite de ces découvertes, il mit au point un précieux

traitement anticancer. Sa femme et collaboratrice, Monique

Beljanski, le confirme : « Comme la pollution et bien d’autres

agents chimiques, les radiations altèrent la structure même du

génome, provoquant des cassures et des changements de

conformation, modifiant ainsi les réseaux que forment les

top secret

gènes pour délivrer les informations nécessaires. Le danger

principal réside en une accumulation de l’ensemble des

facteurs clastogènes ou déstabilisants, qui tous ensemble

convergent peu à peu à créer des lésions irréversibles. La

protection et plus particulièrement la radioprotection sont les

oubliés de la science. »

D’autres études[288] sur les effets des radiations

électromagnétiques sur l’organisme démontrent, outre

l’endommagement du patrimoine héréditaire et une

augmentation du risque de cancer, des influences sur le

système nerveux central d’autant plus graves chez les jeunes

enfants que la barrière hémato-encéphalique qui protège le

cerveau contre les toxines met dix-huit mois à se former ; un

dysfonctionnement du système hormonal de l’individu, une

tendance à la stérilité, aux malformations dans le

développement lors de la grossesse ainsi qu’un affaiblissement

du système immunitaire de la personne. La moelle osseuse et

la densité osseuse sont connues pour être affectées par les

micro-ondes de basses fréquences, tout comme les globules

blancs du système immunitaire produits par la moelle osseuse.

D’autres problèmes de santé apparaissent fréquemment suite

à une exposition prolongée trop importante aux ondes à haute

fréquence, comme :

■ troubles nerveux (migraines, troubles du sommeil) ;

■ fatigue, difficultés de concentration, épuisement,

dépression, irritabilité ;

■ troubles du comportement chez les enfants ;

■ bruits persistants dans les oreilles, vertiges ;

■ problèmes de vue ;

■ altération de la formule sanguine, surtout chez les

enfants ;

■ cancers, tumeurs au cerveau.

Faites l’expérience, supprimez tout Wi-Fi chez vous, vous

vous sentirez immédiatement beaucoup moins fatigué ! Loin de

la propagande des industriels : « Tout va bien, je vais bien, t’as

assez de points pour changer d’iPhone ! », la réalité est

beaucoup moins L’Institut national du travail suédois a

étudié l’utilisation des GSM chez 2 200 abonnés et a découvert

que 905 des participants étaient atteints d’une tumeur maligne

du cerveau, suite à une utilisation intensive du portable. Le Dr

Kjell Mild, biophysicien, directeur de l’étude, confirme ainsi les

résultats d’une autre de ses études datant de 2003 et met en

évidence que les utilisateurs intensifs du GSM ont 240 % de

risques en plus d’être atteints d’une tumeur maligne. Cette

étude est importante en raison du nombre de participants[289].

Elle met aussi en évidence que les personnes qui utilisent un

GSM pendant plus d’une heure par jour ont 30 % de risque de

développer une tumeur (neurinome de l’acoustique ou tumeur

de l’angle ponto-cérébelleux) du côté de l’oreille où elles

écoutent leur portable.

Cette tumeur est décrite par la Société française de

neurochirurgie comme « bénigne » et « rare » et « dont l’évolution

lente est potentiellement mortelle ». Elle peut provoquer des

troubles graves de l’équilibre, une baisse de l’audition et des

paralysies faciales. Le problème est que ce type de tumeur est

de plus en plus répandu depuis l’arrivée de la téléphonie

mobile -beaucoup d’attachés de presse et de du ,

parmi les premiers à avoir et à abuser des portables, ont été les

premières victimes -et les interventions chirurgicales semblent

aussi se multiplier.

fin.

stars show-biz

Le Dr Hocking, ex-directeur de la santé chez Telstra (premier

opérateur australien) a affirmé devant la commission d’enquête

du Sénat qu’il avait « des preuves claires d’altération du nerf

autour de l’oreille chez les utilisateurs de portables ». Depuis,

ce chercheur a perdu son emploi chez Telstra ! Son

département a été purement et simplement supprimé. Hocking

est devenu un expert indépendant.

Il y a quelque temps, il a donné son analyse devant une

commission du Sénat australien sur les cas de leucémie chez

les enfants vivant dans un périmètre de quatre kilomètres

autour des trois hautes tours de télévision de Sydney : le taux

de mortalité de ces enfants, dix ans après le diagnostic, est

deux fois plus important que la moyenne nationale !

L’ennui, avec le GSM, c’est aussi que même les personnes qui

n’utilisent pas de portables en sont les victimes à cause de la

couverture permanente et géographiquement presque totale,

imposée par la multiplication des antennes-relais sur les toits,

les clochers, les châteaux d’eau...

Plus récemment, une étude baptisée Cerenat[290], publiée en

2013 par des chercheurs de l’Université de Bordeaux, dont le

Dr Gaëlle Coureau, dans une revue de référence,

, confirme que l’utilisation intensive

d’un téléphone portable est plus souvent retrouvée parmi des

malades ayant eu un cancer du cerveau, type gliome,

particulièrement agressif ou, de façon statistiquement moins

nette, un méningiome. Les chercheurs de l’ISPED[291] ont aussi

observé une augmentation des risques de tumeur cérébrale audelà de quinze heures d’appel par mois (à peine une demiheure par jour), par rapport à des utilisateurs occasionnels.

Après avoir fait toute une démonstration sur l’état d’un œuf

Occupational

& Environmental Medicine

mis dans un four micro-ondes, Marc Filterman la compare avec

la tête humaine exposée à un téléphone portable, même si

celle-ci ne va pas exploser d’une façon aussi spectaculaire. Les

experts de l’AFSSE[292] prétendent que les micro-ondes d’un

GSM n’ont aucun effet sur la tête mais, demande-t-il : « Que

font nos amis experts des effets thermiques et autres des

microondes sur les vaisseaux capillaires ? On comprend mieux

avec cet exemple l’origine des ruptures d’anévrisme,

thrombose, et autre problème au niveau du cervelet. La logique

voudrait donc qu’un médecin interdise formellement à ses

patients atteints d’anévrismes d’utiliser un téléphone portable

dont le champ électromagnétique va modifier la pression

artérielle, mais visiblement, aucune consigne n’a été donnée

dans ce sens par le ministère de la Santé et l’AFSSE, que les

familles des victimes pourraient d’ailleurs attaquer en

justice[293]. »

Malgré tout cela, malgré quelque huit mille articles

démontrant ces phénomènes, soucieuse de protéger les intérêts

de cette industrie, l’United States Defence Intelligence Agency

(Agence américaine du renseignement de la défense)[294] a

envoyé un document aux « Nations avancées », statuant : « [...]

si les nations les plus avancées de l’Ouest sont strictes dans

l’application des normes d’exposition, il pourrait y avoir des

effets défavorables sur la production industrielle. » Toujours le

principe de précaution appliqué à l’envers : nos enfants, on s’en

fout, l’essentiel est de préserver le marché !

Comment, après ça, ne pas être reconnaissant envers nos

dirigeants pour avoir équipé les écoles de réseaux Wi-Fi ? de

manipuler nos enfants pour qu’ils réclament en cadeau ce qui

peut les tuer ou les rendre débiles ?

Juste une petite anecdote : ils veulent maintenant mettre en

place des satellites pour rendre le Wi-Fi gratuit pour tout le

monde... au cas où cela vous irait droit au cœur, rappelez-vous

que ce sont les mêmes gens qui veulent que toute l’eau soit

payante... Mais, évidemment, les deux font partie du plan.

LES ANTENNES-RELAIS

D’après

[295]

, 97 % des Français possèdent un

téléphone portable et il y a 50 000 antennes-relais en France

utilisant le GSM[296]. Elles s’ajoutent aux 23 000 stations

UMTS[297] et à l’ensemble de celles qui existaient déjà, servant à

la radiodiffusion et à la télévision, qui émettent aussi des

signaux radioélectriques. Chez nous, « l’émission des

équipements source d’ondes radio est réglementairement

plafonnée entre 41 et 61 V/m[298], un seuil qui protège des

effets thermiques des ondes. » L’association Robin des Toits

demande de revenir au plafond de 0,6 V/m, en s’appuyant sur

les études du Dr Oberfeld du département de la santé du Land

de Salzbourg ; études elles-mêmes fondées sur un article de

Klaus Mann et Joachim Roschke qui montrait des altérations

de l’électroencéphalogramme à partir de ce niveau.

Mais, dans un rapport remis au gouvernement, un comité

d’experts estime que, dans ce cas, il faut tripler le nombre

d’antennes-relais dans certaines villes si l’on veut réduire les

ondes sans perdre en qualité de téléphonie mobile.

Évidemment, la Fédération française des télécoms (FFT), qui

représente les opérateurs, trouve qu’« il ne serait ni raisonnable

ni supportable par les opérateurs de financer l’installation d’au

moins 110 000 antennes-relais supplémentaires » pour rester

en dessous du seuil de 0,6 V/m, « qui n’est recommandé par

aucune agence publique d’expertise au monde ».

Pourtant, depuis le 30 mai 2011, l’OMS a enfin jugé utile de

classer les champs électromagnétiques en catégorie 2B, c’est-àdire potentiellement cancérigènes. Immédiatement, le des

télécoms est monté au créneau ! Une proposition de loi portée

Le Figaro

lobby

par les écologistes afin de limiter les effets néfastes des ondes

devait être votée le 31 janvier 2013 à l’Assemblée nationale

mais elle a été, comme par hasard, renvoyée à la Commission

des affaires économiques par la ministre Fleur Pellerin. Cette

dame estimant, malgré l’accumulation de preuves, que les

inquiétudes liées aux effets des ondes électromagnétiques sur

l’homme sont « des peurs irrationnelles » qu’il faut éviter

d’exacerber ! Comme l’amiante dont le danger n’était que «

potentiel » jusqu’au moment où a éclaté le « scandale » du

«cancer de l’amiante» qu’il a bien fallu reconnaître... un jour,

quand ils s’étaient déjà bien remplis les poches !

Dans un communiqué de presse du CRIIREM[299], son

président, Pierre le Ruz, répondait à Fleur Pellerin que « faire de

l’économie en respectant l’écologie signifie qu’avant d’installer

la 4G, des études scientifiques indépendantes sur l’impact sur

la santé des rayonnements 4G étaient une obligation. Une fois

de plus, on va mettre en fonctionnement sur les territoires une

nouvelle technologie dont aucune étude n’a démontré

l’innocuité. »

Quant à madame Marisol Touraine, Marc Filterman assure

que « le cabinet de la ministre de la Santé ne répond à aucun

courrier sur les risques avérés des micro-ondes de la téléphonie

mobile ». Il faut croire qu’aucun sujet ne l’intéresse puisqu’elle

ne répond pas non plus aux courriers qu’on lui a adressés pour

sauver le service d’oncologie pédiatrique du Dr Nicole Delépine

à l’hôpital de Garches. Combien pèse la vie de petits enfants

cancéreux face au pouvoir de l’industrie ? Mais de quoi une

femme est-elle faite, derrière l’esbroufe de sa fonction, pour

laisser sur le trottoir devant son ministère, des petits enfants

aussi gravement malades, leurs parents désespérés et une

femme qui, elle, passe sa vie à en sauver autant qu’elle peut ?

Je vous assure que, quand on voit ça, on souhaite vraiment

que les mots de l’Évangile, « Qui vit par l’épée, meurt par l’épée

[300] ! » s’accomplissent.

Le crime profite bien sûr aux et à leurs complices et

tout profit est bon à prendre. Même un petit enfant de cinq

ans, rendu malade par la pollution qui nous attaque ou que

l’on nous vend, doit participer à la pompe à fric en servant de

cobaye plutôt que d’avoir une chance de guérir. Le professeur

Gérard Delépine[301] explique : « Les essais représentent la base

indispensable au moderne.

En France, les médecins susceptibles d’inclure des malades

dans les essais peuvent recevoir entre 3 000 et 7 000 euros par

malade. Aux États-Unis, l’inclusion d’un seul malade peut

rapporter 42 000 dollars au médecin recruteur ! Les

promoteurs d’essai bénéficient d’une attention toute

particulière : certains touchent plus de 300 000 euros par an.

Cela ne choque d’ailleurs pas les décideurs. Un des

“médiateurs » de la direction de l’APHP[302] répondit à un

membre de l’association Amétist qui refusait la confusion des

genres entre médecin et chercheur et la perte de l’objectivité

nécessaire : “Il est normal que les médecins touchent de

l’argent pour faire entrer le malade dans un essai”. » Il faut le

savoir. Même pas honte !

D’ailleurs, les conflits d’intérêts sont partout. Un rapport de

septembre 2006 de l’IGE/IGAS (l’Inspection générale de

l’environnement et l’Inspection générale des affaires sociales)

sur l’expertise de l’AFSSE (Agence Française de Sécurité

Sanitaire de l’Environnement) dénonçait déjà que malgré

l’adoption en mars 2006 d’un

stipulant noir sur blanc qu’il « est interdit pour tout

lobbies

marketing

Guide déontologique des experts

de l’AFSSE

agent public de prendre, recevoir ou conserver, au moment de

l’expertise ou de l’acte en cause, directement ou indirectement,

des intérêts dans une entreprise dont il a, notamment la

surveillance », « trois scientifiques connus pour leurs liens avec

les opérateurs de téléphonie mobile ont été nommés et

demeurent membres du Comité d’expertise scientifique ».

Dans une lettre[303] à l’attention de monsieur Xavier Bertrand,

ministre de la Santé, et de madame Nelly Olin, ministre de

l’Écologie, Agir pour l’Environnement et PRIARTEM «

s’étonnaient qu’ayant connaissance officiellement, en octobre

2005, des conflits d’intérêts ayant cours parmi les experts

consultés par l’AFSSE, la direction de l’agence n’ait pas agi

avec la célérité qui s’imposait [...] que la direction de l’AFSSE

ainsi que les ministères de tutelle semblent tétanisés à l’idée de

mettre un terme au règne du juge et partie et sont donc

comptables des dysfonctionnements de l’AFSSE. » Ils

réclamaient également le retrait des rapports d’expertise menés

sur la téléphonie mobile forcément décrédibilisés par cette

situation et « le lancement immédiat d’une nouvelle expertise

réellement pluraliste, transparente et contradictoire ». Sœur

Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? Je ne vois que le

ciel qui flamboie et la route qui poudroie...

Rien n’a changé ! En 2009, [304]

débusquait l’offensive pour sauver Bouygues menée par

l’Académie de médecine, le Premier ministre François Fillon et

même l’Élysée...

Le 4 février, Bouygues Télécom était condamné par la Cour

d’appel de Versailles à démonter une antenne dans le Rhône au

nom du principe de précaution (que Chirac a fait inscrire, en

2005, dans la Constitution), par crainte d’effets nocifs sur la

santé des habitants. Quelques jours plus tard, c’est au tour de

Le Canard enchaîné

SFR, condamné à Carpentras, et puis le tribunal d’Angers, qui

interdit l’installation par Orange de trois antennes sur le

clocher d’une église, à proximité d’une école.

On comprend que Martin Bouygues ait réagi au quart de tour

et activé ses relations pour protéger ses antennes... un joli petit

de près de 5,2 milliards.

Et, coïncidence comme on les aime, c’est le moment qu’a

choisi l’Académie de médecine pour affirmer solennellement

que les antennes sont inoffensives et que la Cour d’appel de

Versailles a commis « une erreur scientifique » en obligeant

Bouygues à démonter l’une des siennes. François Fillon, alors

Premier ministre, a abondé dans le même sens par la bouche

de Roselyne Bachelot : « L’hypothèse d’un risque pour la santé

des populations vivant à proximité des antennes-relais de

téléphonie mobile ne peut être retenue ». Voilà, il n’y a plus de

problème !

L’auteur du communiqué est André Aurengo, chef du service

de médecine nucléaire à la Pitié-Salpêtrière, accessoirement

membre du conseil d’administration d’EDF et, surtout, « figure

éminente du conseil scientifique de... Bouygues Telecom » !

Dans ce conseil émérite siégeait aussi Bernard Veyret,

directeur de recherches au CNRS, qui avait signé en 2005 le

rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire de

l’environnement sur l’innocuité du téléphone mobile remis en

cause par l’IGAS, comme on l’a vu plus haut, étant donné les

liens entre ses auteurs et les industriels de la téléphonie

mobile. Aucun rapport, bien sûr, avec le fait que « son

laboratoire du CNRS de Bordeaux fonctionne en partie grâce

aux financements des opérateurs, comme tous les spécialistes

le savent[305] » ! Quant au professeur Aurengo, il semble que, de

business

nos jours encore, dès qu’une industrie est polluante, il arrive à

chaque fois pour dire qu’il n’y a aucun risque. Les OGM, c’est

génial, les pesticides, un réel progrès pour l’humanité, le

désamour pour le vaccin contre l’hépatite B va provoquer une

catastrophe sanitaire nationale... Il ose même s’exprimer, sur

TV AEGE, sur « la légitimité de la parole scientifique dans la

guerre de l’information[306] ». Mais, charité bien ordonnée

commence par soi-même, non ? En quoi ce monsieur est-il plus

légitime que vous ou moi sur ce sujet ? Surtout quand c’est

pour affirmer dans un article de « Allô Docteurs » sur France 5,

le 29 mai 2014, au sujet des malades hypersensibles aux ondes

électromagnétiques : « Il s’agit d’abord d’une maladie de nature

psychosomatique dans laquelle on a des troubles qui sont plus

psychologiques que réellement physiques. Deuxièmement, je

pense que ce trouble est aggravé par un certain nombre

d’allégations par lesquelles on les renforce dans la croyance

que les ondes sont directement à l’origine de leur pathologie. »

« Il faut se rappeler qu’il avait minimisé, en 2006, l’impact de

l’accident de Tchernobyl », nous fait remarquer Robin des

Toits[307].

Pendant ce temps, on compte près de quatre millions de

personnes qui seraient sensibles aux ondes en France, soit

près d’une personne sur quinze... J’en connais, vous aussi

sans doute mais, pour l’Académie de médecine, comme les

victimes des Morgellons, des effets secondaires des vaccins,

comme à chaque fois qu’une maladie met en cause l’industrie,

ces gens sont juste bons pour l’asile ! J’ai quand même

beaucoup de mal à croire qu’ils préfèrent du jour au lendemain

tout quitter pour aller se terrer dans des grottes glaciales et

sans aucun confort si ce n’est parce que, physiquement, la vie

à la surface leur est devenue intolérable en raison de leur

électrohypersensibilité.

Pour le professeur Dominique Belpomme[308], président de

l’ARTAC[309], un groupe de recherche français parmi les plus

pointus sur la question des EHS (Hypersensibilité

électromagnétique) en Europe, ce syndrome d’intolérance aux

champs électromagnétiques (SICEM) est un problème majeur

de santé publique. « Fatigue, insomnie, dépression, vertiges,

maux de tête, troubles de la mémoire et de la concentration,

irritabilité, picotements, brûlures, douleurs musculaires et

articulaires, risques de sclérose en plaques, ou bien de maladie

d’Alzheimer chez des sujets jeunes » seraient liés à l’influence

de ces champs.

Robin des Toits rappelle que la perméabilisation de la BHE

(Barrière hémato-encéphalique) est associée aux maladies

neurodégénératives du système nerveux central [...] C’est ce

que prétendent aussi depuis 1965 les docteurs Jean-Pierre

Maschi et Martin Pall, ainsi que le célèbre chercheur, prix

Nobel de médecine 2008, Luc Montagnier.

Pour au moins limiter la casse, le scientifique préconise : pas

de téléphone portable pour les moins de douze ans, pas non

plus pour les femmes enceintes, pas d’antenne-relais près des

écoles, des crèches, des maternités et des hôpitaux, et surtout

que, toutes fréquences confondues, on ne dépasse pas 1 V/m

dans les lieux publics... S’il n’existe pas, aujourd’hui, en

France, de preuve scientifique démontrant que l’usage des

téléphones mobiles présente un risque pour la santé, c’est

qu’aucune enquête épidémiologique publique n’a été faite sur le

terrain, aucune contre-expertise... Il n’y a, paraît-il, pas de

budget pour ça. On reconnaît la méthode de Big Pharma : les

seules données, les seules études disponibles sont celles

fournies par l’industrie et tous ces experts dans les instances

censées nous protéger sont grassement payés pour faire

appliquer les décisions de l’industrie...

Aucune statistique sur les personnes électrosensibles, et ni la

Sécurité sociale ni le ministère de la Santé ne s’étonnent de

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